Japan Expo 2009

Après un Polymanga un peu décevant (trop de monde, trop petit, trop chaud, trop de tout), Alicia P, ses nains et moi-même avons décidé que 2009 sera l’année où nous casserons notre tirelire afin de voir de plus près à quoi ressemble le plus grand rassemblement francophone de fans d’Anime et de SF.

Jour 1 : C’est les bras remplis de sushis et d’Asahi, sur le quai du TGV Genève-Paris, que j’attends mes nakamas du week-end. Après plus de 3 heures de dégustation, de chansons, de rigolades et d’engueulades avec les passagers très sérieux du wagon (ben oui, les chansons, cqfd), nous voilà arrivés à Paris. Ah Paris ! Ville de pollution lumineuse, sonore, aérienne et humaine ! Les bagages jetés dans la chambre, nous tentons une courte sortie bière au bord de la Seine. A peine une heure plus tard, le réveil réglé sur beaucoup trop tôt, nous savourons l’ambiance de la rue (cris, voitures, clients du McDo) avant de nous endormir. Pour ma part, je rêve du merveilleux moment où mon regard croisera celui de Jamie Bamber (Apollo de BSG, pour les noobs) lors de la conférence prévue pour le lendemain matin.

Jour 2 : Pour une fois le réveil (très) matinal n’est pas une torture et c’est très vite que nous sommes sur le pied de guerre. Direction la station de métro où nous sommes censés prendre le RER qui nous mènera Porte de Villepinte. Ah Paris ! Ville de pollution lumineuse, sonore, aérienne et humaine (comment? Ça je l’ai déjà dit ?) et surtout ses merveilleuses grèves de la SNCF ! C’est sur un quai où même les rats ont quitté le Vogue Merry qu’une gentille dame nous explique que tout n’est pas perdu : des bus partent de la gare du Nord, si, si, sans problème, et nous achemineront vers notre Mecque du week-end.

Bon. Allons-y Alonso ! Nous sortons de la gare et là un spectacle fascinant s’offre à nous : des centaines de cosplayers errants d’une borne de bus à une autre, des adeptes de Visual Kei trottinants dans les mouvements de foules, perchés sur des compensées de 30 centimètres, tout ce beau monde ne sachant pas plus que nous où se trouve ce frakin’ bus ! Au bout d’un moment, nous optons pour un arrêt, priant pour que ce soit le bon. A chaque véhicule, ce sont des hordes en furie qui s’entassent, donnant à la rue un petit air de métro tokyoïte à l’heure de pointe. Finalement, l’immersion nippone est totale ! Après moult coups de coude et ruse, nous arrivons à entrer dans un transport bondé et suffocant. C’est presque une heure plus tard que nous nous retrouvons l’aéroport Charles de Gaulle où une navette devrait (oui, à ce moment-là, nous doutons arriver un jour à destination) nous déposer à la hall d’exposition. Une autre heure plus tard, nous voilà à la station RER où nous aurions dû débarquer à l’origine. Encore une centaine de mètres avant le bâtiment, notre moral et notre courage reviennent. Et repartent. Car une file d’attente commençant à l’opposé de l’entrée d’un hall s’offre à nos yeux exorbités. Nous prenons une fois de plus notre mal en patience grâce à l’arrivée enthousiasmante des cosplayers : « Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Edward Elric ! Eh! C’est pas Sephiroth là-bas ? Luffy ! J’ai vu un Luffy ! » et autres cris hystériques nous remettent dans l’excitation. Celle-ci retombera aussi vite qu’elle est arrivée lorsque nous rentrons enfin dans ce que nous croyons être la Japan Expo. En effet, nous n’y sommes toujours pas, nous devons d’abord passer l’épreuve dite «  du labyrinthe ». Elle consiste à traverser de long en large un immense hangar balisé pour l’occasion et gare à celui ou celle qui tentera de passer par-dessus une barrière, des préposés à la sécurité veillent. Je décide de m’en amuser, regrettant ne pouvoir filmer cette scène absurde. En fait, la méthode n’est pas si vide de sens; il s’agit de drainer le flot de visiteurs qui débarqueront…au bout d’une autre file d’attente ! Une demi-heure plus tard: Victory ! On y est ! Dedans et tout !

A suivre…

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