Japan Expo 2009, le retour

Jour 2 (suite) : Un mégot écrasé, le plan des lieux et le planning emparé, me voilà à la conquête de la Japan Expo. Trop tard pour la conférence Battlestar Galactica, tant pis, je me rattraperai à la séance de dédicace du lendemain. Ensuite, tout devient flou (et fou), on se promène, on flâne, on achète des tas de trucs idiots et on court après les cosplayers pour prendre des photos. Je me retrouve même à poursuivre une frêle jeune femme qui distribue des sacs à pain (!) Full Metal Alchemist, allant presque jusqu’à ramper pour obtenir le fameux sésame qui fera ma fierté et la jalousie de mes amis de bon goût, une fois rentrée. Je me promène aussi dans le « village alternatif », l’endroit que je préfère dans ces raouts d’otakus. On y découvre des tonnes de jeunes illustrateurs, stylistes et fanzineux qui seront peut-être les grands invités de demain. Je tente aussi la séance de dédicace de Boulet afin de lui faire part de toute mon admiration et ma dévotion en bavant sur sa table à dessin. Malheureusement, la file d’attente est longue et la conférence des Clamp très proche.

C’est étrange d’ailleurs, il n’y a pas grand monde dans l’espace où nous nous retrouvons. En plus, ça commence plus tôt. Et les Clamp ressemble à Shinichiro Watanabe, patron du studio Bones (Soul Eater, FMA Brotherhood). On s’est carrément trompées de lieu ! Mais le monsieur est fort sympathique et on apprend beaucoup de choses sur la difficile tâche qu’est l’adaptation animée d’un manga aux codes graphiques très denses (par ex: comment rendre expressifs les yeux sans pupilles de la jeune Maka de Soul Eater, ou encore, les essais vains de mettre une voix viril à Alphonse, le jeune frère de FMA). C’est pas tout ça, mais on voudrait quand même bien voir les Clamp ! En regardant mieux le plan, nous réalisons que nous devons nous rendre à l’autre extrémité de l’expo, que la foule est compacte et que nous n’y arriverons jamais. Je cours, me faufile, semant sans me rendre compte mes compagnons d’infortune. A l’entrée de l’immense hall m’attend un nouveau mini-labyrinthe de filtrage (décidément, c’est une manie !) et un parterre bondé. Heureusement, sono et vidéo sont là pour nous permettre de suivre les trois dessinatrices et la scénariste qui se plient avec gentillesse et sérénité au jeu des questions-réponses. Elles nous gratifient même d’une démonstration de leur art sur un paperboard, outil moins pratique quand il s’agit de dessiner à quatre mains. Le réveil matinal commence à se faire sentir, nous décidons de regagner notre hôtel (en RER, cette fois, sukoi !), prendre une douche salvatrice avant d’aller manger…japonais bien sûr !

A suivre…

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